Calendrier du 07 octobre 2020
Paris Migration Seminar
Du 07/10/2020 de 17:30 à 18:30
A. ERIKSSON Katherine (UC Davis)
Understanding the Success of the Know Nothing Party
écrit avec Marcella Alsan and Gregory Niemesh
The Know-Nothing Party swept to power in the Commonwealth of Massachusetts in 1854, running on a staunchly anti-Catholic and anti-Irish platform. In this paper, we examine the contribution of various factors that have been hypothesized to contribute to the party’s success. We digitize several censuses to develop exposure measures of shocks to labor supply and demand as well as measures of Irish assimilation and the fiscal burden associated with foreign-born paupers. Consistent with Fogel’s hypothesis, we find labor market crowd-out from the Irish is positively correlated with Know-Nothing vote shares. Yet, as emphasized by Mulkern (1990) industrialization and associated deskilling of the labor force was as important. These two forces played a decisive role in some, but not all, years of the Know-Nothing’s electoral success and stronghold locations were unaffected by both. Lastly, we find migration and occupational upgrading partially offset the negative association between Irish labor crowdout and the evolution of wealth for native-born men.
Development Economics Seminar
Du 07/10/2020 de 17:00 à 18:00
Salle R2.21, Campus Jourdan
C.AKER Jenny (Tufst University )
CANCELLED AND POSTPONED Let it Rain: What Drives the Adoption of Environmental Technologies in the Sahel ?
écrit avec with B. Kelsey Jack.
Economic History Seminar
Du 07/10/2020 de 12:00 à 13:30
Salle R2.21 Campus Jourdan, 48 Bd Jourdan 75014 Paris
SAINT-RAYMOND Léa (IHMC - ENS)
« La Bourse de l’art et du bric-à-brac » : une histoire économique des ventes aux enchères publiques parisiennes (1830-1939)
En 1906, un article anonyme, intitulé « Sous le marteau du commissaire-priseur », désigna l’hôtel Drouot comme « la Bourse de l’art et du bric-à-brac ». Cette expression résume, à elle seule, la double conception de cet hôtel des ventes aux enchères publiques parisiennes, considéré à la fois comme un bazar et comme un temple de la spéculation. Néanmoins, la comparaison avec le marché financier est loin d’être évidente. Raymonde Moulin écrivait, en 1967, que « l’assimilation entre l’hôtel Drouot et la Bourse n’est pas légitime, bien que largement répandue ». Le but de cette présentation est d’apporter un nouvel éclairage sur l’histoire des ventes aux enchères publiques à partir des archives des commissaires-priseurs parisiens. Celles-ci rendent possible l’analyse des différents segments – des tableaux, dessins et sculptures, en passant par les estampes, les objets d’art, les monnaies ou encore les bonsaïs et les silex – mais elles donnent également accès à des données plus macroéconomiques, permettant de mesurer la sensibilité du marché de l’art avec le marché financier.