Calendrier du 10 novembre 2023
EU Tax Observatory Seminar
Du 10/11/2023 de 12:00 à 13:00
Salle R1-14
MOREAU-KASTLER Ninon (ENS Paris-Saclay)
No blood in my mobile: regulating foreign suppliers
Can developed countries ensure that domestically consumed goods do not contribute to human and environmental rights violations in the developing countries where they are sourced? This paper studies how global trade reacts to new due diligence policies, which constraint firms in developed countries to prevent human right violation involvement of their foreign suppliers as much as possible. I study US the Dodd-Frank Act Conflict Mineral Rule (2010), a law targeting specific conflict minerals extracted in D.R.C. and adjoining countries. I study the consequences on source countries trade integration. Comparing exports of targeted products from the targeted area, to non-targeted products and exporters within the structural gravity framework, I find that this policy decreased D.R.C. and adjoining countries exports value of 3T products by 70%. However, this new type of extraterritorial law has unintended consequences: I estimate that 38% of exports are diverted to opaque countries called legal havens after the law is implemented, in a counterfactual exercise. Turning to the effect on US firms, I find that sales are negatively affected, while production and administrative costs increase at the time of implementation.
EPCI (Economie politique du changement institutionnel) Seminar
Du 10/11/2023 de 11:30 à 12:30
MSE(106, Blv de l'Hôpital, salle S/18) 75013 Paris
VIENNOT Mathilde ((France Stratégie))
La mutualisation des risques climatiques affectant les biens particuliers
L’impact du changement climatique sur la survenance de ces évènements climatiques questionne la soutenabilité économique et sociale de notre assurance contre les risques climatiques. Alors qu’une note de France Stratégie s’est déjà intéressée à cet impact sur les réseaux et infrastructures, ce projet questionne celui-ci sur les valeurs résidentielles et son coût supporté par les ménages. Tout d’abord, il est possible qu’un grand nombre de ménages ne puissent pas supporter l’augmentation des primes d’assurances dans des budgets déjà fortement contraints et qui le seront probablement davantage avec le renchérissement du coût du carbone ; ensuite, certains logements en zones particulièrement à risque d’aléas naturels pourraient perdre de la valeur, voire ne plus être assurables ; enfin, le partage du coût des dommages entre ménages, collectivités locales et Etat central n’est pas tranché. Ce projet pose donc la question suivante : peut-on inventer des mécanismes de solidarité collective face à la multiplication des aléas naturels et peut-on mutualiser les risques climatiques sur les biens comme on a mutualisé les risques sociaux ?